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MONARCA: PRINCESS PAULA DE FATIMA SIRGADO
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MONARCA:  PRINCESS PAULA DE FATIMA SIRGADO
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1 décembre 2009

Sujet: Re: La DVDthèque idéale (By OGS members)...

CARAAngolan President Jose Eduardo dos Santos speaks to the media after talks with German Chancellor Angela Merkel at the Chancellery on February 27, 2009 in Berlin, Germany. Dos Santos is on an official visit to Germany and is scheduled to meet with German business representatives later in the day. (Photo by Sean Gallup/Getty Images) *** Local Caption *** Jose Eduardo dos Santosn825964359_1249249_7129Fouad Ayadi

De toutes les adaptations de Stephen King que le cinéma a pu nous offrir, La ligne verte fait certainement partie des plus grandes réussites...

Aux cotés de Les Evadés ou The Mist du même réalisateur, le film de Frank Darabont est une spectaculaire condamnation de la peine de mort et une oeuvre fantastique aux allures de conte biblique. Oeuvre profondément cinématographique qui se construit comme un très long flash-back en quasi huis-clos, The Green Mile est une surprenante chronique humaniste qui parvient, malgré un souffle très hollywoodien à cerner des personnages d’une beauté assez singulière. Sur la médiocrité de l’homme, La ligne verte est un violent pamphlet...

Alors que vous pouvez désormais retrouver en DVD le dernier film de Darabont dans une édition collector assez foisonnante, nous vous proposons de replonger au coeur de La Ligne Verte à travers un Scan Séquence dédié à l’une des seules scènes se déroulant en dehors de la prison... John Coffey est en effet réquisitionné par les gardiens pour aller sauver la femme de leur patron, atteinte d’une tumeur au cerveau. John Coffey va ici user de ses pouvoirs pour lui retirer sa maladie.

Entre le mélodrame pur et le fantastique le plus sensationnel, Darabont parvient à créer une intimité toute particulière entre ces deux personnages.

Tentons de comprendre la construction de la scène et la densité dramatique que parvient à donner le cinéaste à un passage très complexe... En effet, comment ne pas sombrer dans le ridicule quand tous les éléments sont réunis pour offrir un résultat potentiellement bancal ? Le talent ? Oui... mais lequel ?

Lorsque John Coffey entre dans la maison, nous voyons immédiatement qu’il n’est pas conforme aux lieux… Trop grand, il est obligé de se baisser pour pénétrer dans l’entrée et sa taille gigantesque le place immédiatement comme une masse fantastique entrant dans un monde ordinaire.

Au son des cris, John s’approche des escaliers qui semblent tout à fait inapproprié pour le passage d’un tel mastodonte. Nous sommes presque dans une maison de poupée, un univers parfait néanmoins gâté par la présence d’une maladie dont on aperçoit d’abord que le son qu’elle provoque.

L’horloge annonce un ultimatum, un compte à rebours qui semble néanmoins décélérer maintenant que Coffey se trouve dans la maison. Alors que James Cromwell tente d’empêcher la montée de l’homme à l’étage où se trouve sa femme malade, les gardiens, qui se chargeront durant toute la séquence d’être les médiateurs entre les différents acteurs de la scène, prennent ici leurs positions et soutiennent Coffey. Celui-ci, lorsqu’il se retrouve devant les escaliers semble, grâce à une habile contre-plongée, déjà à l’étage supérieur. Coffey ne connaît pas les obstacles, il se trouve constamment en position dominante, sa taille étant son principal atout, sa force étant caché ailleurs.

Lorsqu’il se trouve derrière la porte, lorgnant du côté de cette femme malade, Coffey devient tout de suite une sorte de figure apaisante, comme quelqu’un à qui on pourrait se confesser. Sa position d’écoute et l’attention qu’il porte à ce qu’il voit n’a rien d’inquiétant, il est ici pour aider, son regard le prouve. Malgré une position de la femme pouvant pousser à une interprétation maladroite, John Coffey est ici présenté comme un être loyal et digne de confiance.

La caméra ne le magnifie pas et évite de le filmer en contre-plongée (et en vision subjective) pour éviter ainsi de le placer au-dessus de la femme malade. Il se situe, dans cette pièce, à hauteur d’homme et la multiplication des gros plans sur son visage aurait tendance à faire disparaître toute notion de taille et de gigantisme.

Alors qu’il s’approche du chevet de Patricia Clarkson et se fait insulter, John Coffey n’a de cesse de poser son regard au fond des yeux de la femme comme pour capter son intention mais également cerner ce qui se cache derrière ce visage de souffrance. Melinda, le regard flottant, malade, est néanmoins ébahi par ce visage qui semble débarquer comme une vision inattendue.

Les quelques mots échangés, qui se résument à une brève présentation, permettent d’établir un contact oral qui se soldera par un baiser… Afin de mettre en confiance Melinda, John lui embrasse d’abord le front, le nez, puis la bouche. Un acte rappelant la Trinité et venant appuyer l’aspect religieux de la séquence. Nous ni plus ni moins témoins d’un miracle, venant confirmer la nature divine du personnage de Coffey développée tout au long du film. Ici, nous assistons néanmoins à une sorte de messe, devant un public qui observe impuissant les capacités d’un être surhumain…

Alors qu’il se met à avaler la tumeur, l’électricité et la lumière de la pièce commencent à vaciller, nous sommes littéralement dans un univers fantastique et le cinéaste projette sur ses personnages spectateurs une forme de lueur radieuse, inondant l’espace et leur visage. Le temps s’arrête, une horloge se brise, nous sommes face à quelque chose qui n’a pas lieu d’être, qui sort de toute considération spatio-temporelle et qui s’avère bousculer les croyances de tous. Même le temps, qui paraît immuable et indiscutable, s’arrête devant un tel évènement.

La pièce tremble, la lumière devient de plus en plus forte et le miracle semble prendre une tournure presque inquiétante. Cette vision presque terrifiante d’une femme faisant sortir de sa bouche une source claire qui s’apparenterait à une âme à première vue est en totale inadéquation avec les images habituelles (la maladie ne devrait pas ressembler à quelque chose d’aussi beau) mais renforce cette notion de sublime apposée à ce que peut réaliser Coffey sur un tel monstre de la nature.

Lorsque cette séquence de guérison est passée, nous retrouvons alors une femme plus belle, sur laquelle toutes les cicatrices et les stigmates de la maladie ont disparu. Figure quasi irréelle, à la limite de l’imagerie des fables et contes d’une princesse allongée sur le lit, Melinda est devenue à son tour, sauvée par John, une sorte de miraculée, une sainte ayant subi un martyr. Elle est elle-même la source de lumière et lorsque son mari se met à son chevet pour lui parler à nouveau, la construction du cadre rappelle ses esquisses mystiques et teintées de perfection où la position des êtres mène à un seul point de convergence, une figure christique. Celle de la renaissance.


http://www.excessif.com/dvd/actu-dvd/




Avec :
Tom Hanks, David Morse, Gary Sinise, Bonnie Hunt, James Cromwell, Michael Clarke Duncan, Michael Jeter, Doug Hutchison, Sam Rockwell, Harry Dean Stanton, Graham Greene (II), Barry Pepper, Jeffrey DeMunn, Patricia Clarkson, Eve Brent, William Sadler, Paula Malcomson, Rachel Singer

Synopsis :
Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s'efforcant d'adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

* * *



LES SENTIERS DE LA PERDITION
Titre original : Road to Perdition
Date de sortie : 11 Septembre 2002

Réalisé par :
Sam Mendes

Avec :
Tom Hanks, Paul Newman, Jude Law, Jennifer Jason Leigh, Stanley Tucci, Daniel Craig, Tyler Hoechlin, Liam Aiken, Ciaran Hinds, Dylan Baker, David Darlow, Doug Spinuzza

Synopsis :
En 1930, deux pères : Michael Sullivan, un tueur professionnel au service de la mafia irlandaise dans le Chicago de la Dépression, et Mr. John Rooney, son patron et mentor, qui l'a élevé comme son fils. Deux fils : Michael Sullivan junior et Connor Rooney, qui font chacun des efforts désespérés pour s'attirer l'estime et l'amour de leurs géniteurs.

La jalousie et l'esprit de compétition les plongent dans une spirale de violence aveugle dont les premières victimes sont la femme de Sullivan et son fils cadet Peter.
Un long voyage commence alors pour Michael Sullivan et son fils survivant. Au bout de cette route, la promesse d'une vengeance et l'espoir de conjurer l'enfer. Et peut-être l'aube d'un sentiment nouveau entre un père et son fils.

* * *



IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN
Titre original : Saving Private Ryan
Date de sortie : 30 Septembre 1998

Réalisé par :
Steven Spielberg

Avec :
Tom Hanks, Tom Sizemore, Edward Burns, Barry Pepper, Adam Goldberg, Vin Diesel, Matt Damon, Giovanni Ribisi, Jeremy Davies, Ted Danson, Paul Giamatti, Dennis Farina, Nathan Fillion, Harve Presnell, Dale Dye, Bryan Cranston

Synopsis :
Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l'espace de trois jours. Pendant que l'escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ?

http://ogs-team.bbgraph.com/cinema-f17/la-dvdtheque-ideale-by-ogs-members-t65.htm

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